• douceur incompressible, doléance sulfureuse,

    imagerie sans appétit d’une trace effacée,

    effaçante dans l’absolu de l’absous, se laisser moudre par les meules du passé ;

    pour un présent saupoudré ; pour un futur enfariné…

    qu’en est-il de l’instant entartré ?

     

    fuit-il au délice sans cicatrice,

    comme un catamaran pour s’éparpiller dans le de-dedans de l’intérieur du dehors sans contour,

    et puis s’appesantir et s’entendre respirer de toutes ses alvéoles ouvertes les oboles de l’instant qui se tanne tout seul

    à vitupérer contre son propre soi,

    la douceur incompressible, la doléance sulfureuse…

     


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  • Arme de la découverte, dans le cœur tendre à oublier. Organe de flanelle quand la mer tremble à l’écouter. Horizon déni, froideur dans la candeur, un croissant anobli répercute l’imperturbable peur devant l’océan d’un dégout… et on a beau croire en l’aparté, désuet conifère de l’invertébré, quand une fleur se balance sur le pis-aller de toutes ténébreuses croyances, on s’appauvrit à réciter la vierge entente sous la feuille de chou à écouter… Et pourtant les mésanges, dans le mésappris de l’existence, entendent encore oublier les cris de déplaisance, qui s’abattent novices, comme des pièges à con sur la face toute décomposite, des fanfarons aux bonbons de senteurs sans anicroches de fleurs ensanglantées… On aura bon se maltraiter l’infinie fleur de la beauté quand le pardon s’émeut sans discontinuité à discuter sur l’offrande avortée, d’un rejeton en plein âge de puberté…

    17/02/2015


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  •  Mission impossible, caniveau de malfaisance. Orgie sans stupre sur laquelle tu badines d’un amour inconscient. Concomitance. Harmonie de la dissemblance quand, dans le miroir, se rassemblent ton âme et ta furie. Il n’y a plus d’impatience. Les larmes coulent du bas de ton étale à pied caoutchouteux dans lequel le marécage de tes grands yeux induit l’imbu de ta digestion. Ton nez s’atrophie. Les illusions au placard, te reste l’imagination de la furie. Fureur en candeur sur un nuage de rêverie, récite le psaume de la peur en attendant tes égéries. Poison démoniaque, une obsolescence avortée, le poisson nage entre-deux eaux. Il n’est pas mort. Il s’insère. Il résiste par le laisser-faire, passe-droit du laisser vivoter l’être sur une planche en flottaison. Le radeau de la Méduse s’affole. La mer tremble des effluves naufragées. Sans oboles ni auréoles. Frontière de l’attaché, du Saint-Père, divin de religiosité, l’accrochage à l’argent diffamatoire. Un nouvel ordre mondial, sur les rails, de la tempétueuse histoire d’amour entre 1 amiral, et 1 samouraï, imprègne, l’élan d’une sollicitude caduque, en l’honneur des assoiffés, d’eau salée, en mer d’espoir, vers 1 renouveau, d’eau douce. A porter dans ses godasses, le godet de l’amitié en crevasse, honneur bien pugnace, pour ceux qui osent se regarder en face, en osmose paillarde, dénudée d’humour de strass empailleté, dans l’œil qui te regarde, là-bas, au plus profond du miroir, là-bas, qui suit ta trace, d'en bas.

    26/01/2015


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  • Comme une envie de papillonner sur un autre océan, merdique à la couleur du ciel quand dans mon froc coule mon fiel. On avait beau attendre un deus ex machina descendre des cieux nous apporter paix et plénitude, les illusions s’arc-boutaient sur les prétendants de nos chaussures. La caille se maltraitait, en dormant, dans la sciure du nonchalant pendant que les pédestres onomatopées se prétendaient siroter un suc noyé dans de l’oseille mal-aimé…

    Et j’ai envie de rien faire, je grelotte de tout mon air, bestial, sans animal, à refléter la fringale qui me dévaste les intestins… et j’ai mal. Mal à mon refrain qui ne s’éteint que lorsque mes yeux s’ouvrent sur le monde que je ne veux voir. Ils pétillent d’insolence à jouer de la transparence sous les lumières tamisées des osmoses gantées de néant.

    Les foies me replient à la gorge. Les laments me remontent. Les ions de la machine à torturer le temps ne dictent plus ses émotions du présent dans la léproserie de l’instant bafoué. Mes érosions s’étalent comme de la merde sur les parois de ma candeur. Et je me meurs de vieillir tout en splendeur dans un travail sans labeur qui ne sert qu’à reboucher les trous remplis d’une merde dont je ne suis pas responsable… qui suis-je ? qui suis-je ?

    Je suis un éboueur du social, je rattrape vos vierges peurs, j’avale sous la falaise de l’épouvante tout ce que vous ne voyez pas, du haut comme du bas, j’étripe les abats, j’équarrie les lois pour les ensevelir là où personne ne va, car en bon automate, on ne s’intéresse normalement pas à ces choses-là…

    normalement pas.

     

    08/12/2014


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  • Oublier l’eau revoir, s’inscrire dans la transition, émerger de ses rêves et construire du réel, pourchasser dans l’inconscient les petits bruits de la musique intérieure, et puis, se tendre comme un arc vermoulu jusqu’à la transcendance d’un acte inattendu, écarquiller les yeux sur l’inentendu, et nu comme un ver s’appesantir des frusques élémentaires de la gloriole sereine.

    S’invertébrer aux conifères de la soif, exister dans l’entrechat d’un b.a.ba qui te pourchasse dans une guerre de chiens aphones devant l’éloge de la foi, au cancer du saint, droit ou gauche, maladroit parce qu’il ne l’aura pas, reçue l’aura du pancréas, une fois qu’elle sera retombée dans les travées du hors-la-loi…

    Et le foie en guenille se déblatère, il n’a peur de rien, juste se laisser tondre un œuf derrière le museau, et devenu imberbe, ainsi, se laisser aller dans la coulante, de l’existence…

     

    09/10/2014


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