• La confiance en le chemin est une chose qui s’acquiert tout comme l’humilité pour le pèlerin.

    Le voir, lui déjà si pressé, chaman préférant la ligne droite polluée par le goudron des routes et les infernales rumeurs et odeurs des machines à vapeur, me laisse empli de doute qu’un objectif comme le sien soit spirituel.
     
    En effet, sentiers battus de terre, chemins naturels ancrés au sein des forêts, foulés par d’innombrables insectes, animaux et autres quiétudes humaines, parsemés d’êtres végétaux enseignant l’art méditatif ; se retrouver âme et esprit est leur enseignement.

    Le chant des oiseaux ne vaut-il pas la peine d’un détour, d’un ralentissement de la cadence, d’un poids sain et naturel supplémentaire agréé par les pentes, certes parfois ardues, de ses montées et de ses descentes ?

    Tel est tout le moins mon ambition.

    N’avoir sur le dos que le nécessaire, me soustraire des commodités citadines telles que pharmacie, vitamines chimiques, trousse de toilette et de pédicure, etc, etc…
    Avoir avec soi une couverture, une tenue propre, un sac de couchage, un couteau, une maison simple. Croire en la bon âme des passants, des riverains qui sur le chemin sont présents pour aider le pèlerin.


    Telle est la confiance.
    Telle est l’absence d’ego.
    Tel est le lâcher prise.
    Tel sera mon emblème.


    Il ne sert pas de vouloir dompter le chemin car lui seul nous façonnera ; en mieux ou en moins bien.
    Tel est l’esprit dont nous devons prendre garde.
    Car démons et anges sont assis à la même table ;
                                            Aux mets les plus fins se confondent les fientes du diable.

     

    Stree, « Crucifix St-Roch en stèle, tenue de pèlerin », 12h00, vendredi 11-03-2011

     


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  • J’ai bien dormi et ai rêvé d’une conversation entre le Dc Bernaerts et Agnese. A. lui quêtait conseil concernant un début de maladie infantile sans gravité. Au final de leur conversation, mon cas est discuté. Agnese informe le contraire de ce que je lui demande de transmettre…

    C’est bizarre comme l’on peut-être différent.
    Nous vivons indépendamment en fusionnant l’un l’autre.
    Mon concept du « dédoublement » est réellement inscrit au cœur de la nature de notre couple.
    Et je ne m’en apercevais pas. Parce que ce concept issu de mes clairvoyances juvéniles, n’était pas abouti.


    Rien n’est jamais fini ;
    Rien n’est jamais stable.
    La vérité est le mouvement,
    L’équilibre,
    Le repos,
    La routine,
    Le déséquilibre,
    La prouesse du gymnaste,
    L’orientation du somnambule.


    Cet arrêt, et même ce bout de chemin sur lequel j’accompagne Michel, est particulièrement tourné vers la poésie :

    -    Poésie de strip-tease jacquaire à Angleur. Grace à l’ami de 78 ans : Georges;
    -    Poésie pestilentielle de l’ère industrielle sur les hallages sérésiens;
    -    Poésie littéraire. Dans son antre liégeois, pour la première fois je mets les pieds dans une maison d’édition. Me suis dit de relire mes recueils en fonction des textes que j’ai lus de ces gens-là (voir photo). « Mosaïque Défragmentée » forme déjà un tout…

    Pour clôturer cette étape je n’oublierai pas ces quelques mots de Michel (qui a édité de nombreux écrivains liégeois d’une dizaine d’années plus vieux que moi). En résumé : La 1ere civilisation avant les mayas, les chinois et les égyptiens est celle des atlantes. Peuple tyrrhénien à la civilisation évoluée qui, pour la plupart de ses membres, périt suite à l’irruption d'un volcan sur leur île « Atlantis ». Selon une hypothèse, les survivants auraient transmis leurs connaissances ingénieurales aux 3 peuples cités.



    Amay, « Maison de la poésie » Vendredi 11-03-2011

     

     


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  • Une Lune claire s’étanche
    Son reflet gouttelette
    Une larme profonde s’écoule
    Le long de sa hanche désuète
    En Mi mineur elle s’écoule
    D’aisance lasse elle s’élance
    Vers d’autres chemins où une mésange
    Niche son nid dans une diète
    Où Père et Mère se découvrent…

     

    Chaussée de Ramioul, 11heure, Jeudi 10/03/2011

     

     


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  • George ne serait pas contre le fait que je le proclame hurluberlu. Personnage plus que sympathique, il est doté d’une force folklorique intense qui lui a permis de traverser les tristes et souffrants martyres de son existence. Il professe par enseignement.

    Il a même tenté de dresser mon profil psychologique. Je serais selon lui une personne en manque, enclos dans mes craintes… Lui est Amour, il s’inscrit en exemple et en sauveur, n’a peur de rien mais tient un flingue dans son tiroir. Je l’ai d’ailleurs pris en main. C’est lourd. Très lourd.



    Angleur, « Le trou à rats », 6h30, Jeudi 10-03-2011

     

     


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  • Cette nuit j’ai rêvé d’une arrivée chez Georges, mais accueilli dans son jardin. Il y avait un type déjanté dans ce jardin, Rémi Gaillard (à voir sur www.alorsonbuzz.be). Il est apparu en voltigeant, dansant sur un pied puis sur l’autre. Il est monté sur le toit du garage où était tendu un fil, a tenté une cascade mais s’est complètement loupé dés les premiers pas. Son corps enroulé comme un linge fouetté par le vent, je l’ai regardé puis l’ai laissé poser.

    Pendant ce temps, un chien. Il ressemblait à Scooby-Doo du célèbre dessin animé. Gourmand comme lui, il me mangea les sandwichs préparés par Agnese.

    Mon attention fut alors attirée vers l’intérieur de la demeure où, sur une paroi du salon, une horloge suspendue à 1 mètre du sol, sans cadran mais munie de 4 aiguilles, 2 au-dessus, 2 en-dessous, indiquant 2 mesures du temps différentes. Georges m’enseigna qu’il s’agit du temps présent et du temps de Compostelle. L’horloge d’en-dessous indiqua à la seconde près 2h00 et se mit en branle, indéfiniment, intempestivement, affolement jusqu’à mener au réveil.

    Angleur, « Le trou à rats », 6h30, Jeudi 10-03-2011

     

     


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