• COMPLAINTE DU FOIE

    Oublier l’eau revoir, s’inscrire dans la transition, émerger de ses rêves et construire du réel, pourchasser dans l’inconscient les petits bruits de la musique intérieure, et puis, se tendre comme un arc vermoulu jusqu’à la transcendance d’un acte inattendu, écarquiller les yeux sur l’inentendu, et nu comme un ver s’appesantir des frusques élémentaires de la gloriole sereine.

    S’invertébrer aux conifères de la soif, exister dans l’entrechat d’un b.a.ba qui te pourchasse dans une guerre de chiens aphones devant l’éloge de la foi, au cancer du saint, droit ou gauche, maladroit parce qu’il ne l’aura pas, reçue l’aura du pancréas, une fois qu’elle sera retombée dans les travées du hors-la-loi…

    Et le foie en guenille se déblatère, il n’a peur de rien, juste se laisser tondre un œuf derrière le museau, et devenu imberbe, ainsi, se laisser aller dans la coulante, de l’existence…

     

    09/10/2014


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