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Au paragraghe de l'artefact je me retracte
au déni graf' de l'orifice tu te félicites
Au paf gémit la cutti du taf il s'exclaffe
au calife de l'entre-face face à vif nous sans suie
mourrons d'appétence sur une tronche de citron
virez d'inscousciance dans l'immanence d'une érosion
bêlent d'impatience les accalmies du morpion...
Castratrice et vorace l'as du pif je m'ennuie
29 -08 -2011
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Les flûtes en lizières se désintègrent
les larmes de mes ancêtres peuvent être fières
je m'acclame sur les ornières du fiéfié hier
où je naissais petit sans voir l'air.
Puissent les putrides acclamations me dévisager
dans l'enfer de mes ambitions je suis désintégré
sans rémission là ou se construit ma maison
je pose la bombe et m'en vais à reculon.
L'arme s'amorce, j'explose en tremblotant
le climat est morose, tout comme les sensations
nuage épais, un champignon dansant
dans les allées en concession, je me nourris au dedans
La rivière pollue l'étroitesse de son avenement
dans l'ivresse, elle s'attribue de drôles d'émulements
prison secrète, délétère à l'approvisionnement
je me suspècte, j'erre dans le néant.
Ô poussée squelette, tes bras de cobalt
enlacent les tiedeurs de l'enfant confiné dans un drap sale
ton avenir s'emballe dans un coin de dédalles
au loin de loin la poussière de mes sandales.
Volent, volent encore et encore
petits pieds, au dedans qui s'endort
de trop avoir voulu, de trop avoir cru
au faire le fort, dans un effort écru.
Demain commença aujourd'hui
il se reveilla endolori
la position sans faire de bruit
amianta son pauvre lit
29 - 08 -2011
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Comment se retrouver seul,
à minuit ou à midi
à l'abri dans une chemise
de nuit...
Quand l'horizon est s'assoir
sur des pensées dénies
Quand l'oraison est au revoir
de toutes ablutions
on s'exprime par le devoir
on se fache dans un baume lâche
sans tendresse au delà des épines
elles s'effacent et s'enveniment.
la pensée m'a construit
des tannières de larves dans le mépris
par dessus la rengaine du tout est dit
je m'assied dans le lit
où repose mon esprit...
29 - 08 - 2011
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Un jour comme un autre, ce matin !
Ce matin où,
je quittai de chez toi.
***
Une absence odorée
Sur la tranche …d’une mijaurée
…
Pour qui… ?
***
D’un balancement juxtaposé
Aux tire-fesses de l’innommé
J’avais entrepris d’avouer…
comment l’effluve de ma renommée s’était à ce point envolée
***
Une petite tasse de café
portée à ma bouche assez délabrée
pour exciter de logorrhée
mes attributs hirsutes et…
Surannés…
Mais …
***
j’étais à me complaire d’une tasse thé
Quand par derrière tu m’as enrôlé.
Une petite cigarette tu m’as roulée
Pour que je puisse, dans ton piège,
M’abreuver
***
Et le règne pourchassant l’emblème de ma virilité
S’est couché par hasard dans le pré d’une trouvée
Là,
Lasse, par terre, comme un lombric à qui on aurait voulu la faire,
Sans s’évertuer…
Ô vertu,
Ô contrainte,
Ton voile est passé
Déposé sur cette société
Contrastée.
D’odeur et de mouvement,
De parfum…
Et de nauséabonde tendance à ne respirer l’essence
De nos accointements.
***
Dans la dèche j’ai cru
Crier au loup
Un tempérament de feu
Qui se serait cloué à mon cou
Pourtant,
En traître de tout émolument
Je reçus
Le prix de l’ensorcellement
« Dans un boudoir empli de désespoir et d’a-
bandon à choir
Un nid d’au revoir
au-delà
d’un labyrinthe volage… »
26/12/2009
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La crème de la folie reflète les doutes incompris immanents et émanant de notre conscience la plus enfouie.
Sous les gouttes d’insolence que suinte notre léthargie,
nous retrouvons les mêmes particules
dont les pouilleuses rémanences de notre entendement
se voûtent à ne croire qu’au plus simple des délires.
Bien souvent nous n’avons plus peur de vivre
quand nous nous cachons derrière le cul de cette déesse
au sein rosâtre
qu’éclaircit à notre sain engouement
les pétales chérubins
de notre excroissance existentielle.
Nous avons besoin d’elle mais elle n’a certainement pas besoin de nous même si,
si nous n’étions pas là,
sûr qu’elle,
aussi,
serait déjà oubliée
et ne participerait plus à rejaillir les malformations de notre existence.
Au-delà de l’accalmie toute relative d’une foire en furie
pour notre honneur de sympathie,
nous aimons dévorer de vieux livres
que personne n’a lu.
Nous entendons les soupirs,
mêmes éphémères,
des douces accointances de la vie
Nous dictant,
Sans prière,
mais avec une dévotion chamanique,
les vers dont nous voulons
qu’ils nous enterrent.
SIL se sait tel poète
triturant la genèse
du bien pensant.
Rien n’a plus de sphère sacrée dans cette société,
tout est dépouillé,
tout est dans le pourrissement le plus complet,
alors,
La sainte grammaire,
SIL la triture allégrement
et n’ai cure de ses règles,
SIL y crie son déferlement.
Le journal d’un fou?
Oui peut-être!
Et pourquoi pas après tout!
SIL en est fier!!!!!
Vous auriez voulu le voir satisfaire votre ego dans vos structures mortifères !
Vous auriez voulu le voir embrasser une carrière dans votre société de grégaire,
et bien,
dans le cul le plus terreux qu’il y a sur terre,
vous pouvez vous enfoncez les doigts!
Jamais,
SIL préfère se taire et garder sa liberté
de parler
pour quand le jour du grand déballage sera arrimé
au temps présent
de l’instant.
Sachez que ce moment est proche
dans son infinie finitude
du chaque instant aléatoire compromettant le circuit de la pensée
bien pensante.
Bande de vauriens,
tenez-vous prêts,
chacun aura la chance
de déferler sur elle
leurs tonnes d’incommodités et,
attendant,
gardez vous bien des comme on dit thé,
car l’excitation sera trop vite passée.
À nous de faire que sa digestion soit et reste la propagande de l’éternelle diffusion.
***
Sans se permettre d’aller voir trop loin,
de l’autre côté de la porte par exemple,
SIL voudrait vous parler de sa faim,
cette fin dont SIL a feint d’avoir faim.
SIL voulut se couper la peau,
SIL rongea ses ongles
puis SIL enterra cette faim au fin fond de son infamie
sans lendemain.
Dans ce ravin,
SIL a déposé toutes ses engeances solitaires,
SIL les a apurées
de toutes les guirlandes unificatrices de ses pensées
désolidarisées
pour en déconstruire ses parcelles désœuvrées
dans une grande œuvre que seule sa témérité
lui a donné le droit d’explorer.
Et SIL en est revenu avec sa pierre de folie.
Portant à la besace les éclaires géniales de la fulgurance,
elle n’aura de cesse de le blesser jusqu’à la fin de sa désespérance
car ainsi,
SIL conçoit le poète vivant,
il parle mais il ne sait que dire.
Il se sent parler mais il est libre
et personne ne pourra l’obliger à dire
ce qu’il ne veut pas écrire.
Ainsi,
nous souffrons pour écrire
et nous écrivons pour dire
ce que nous ne savons penser
tout en pensant nos sentiments
en sentant nos émotions
qu’on panse avec les mots.
***
Le jour où vous vous croiserez poète,
surtout n’ayez pas peur,
cela peut arriver à tout le monde.
Vous n’êtes pas des pestiférés,
ni même des fous envenimés,
encore moins des écrivains de génies,
vous êtes ce que la vie vous demande d’être,
tout simplement ouvert à votre génie.
La sensibilité se noie sous des tonnes d’incombustibles
que l’on offre en pitance pour que vous n’ayez pas froid,
pas faim,
pas de fin.
Vous êtes devenus des produits consommables
mais vous n’êtes plus consumables,
vous n’avez plus d’énergie,
vous avez vendu votre âme au diable.
Il est bien dommage que la poésie n’a plus sur vous les érosions des désirs métaphysiques
des ses douces absolutions
de toutes ses néo-toniques jouissances de la bonhomie amicale du partage sans échange
dirigé et dicté
par des échelles de valeur dont vous n’avez même pas idée
n’avoir pas pieds.
Nous nous retrouveront sur cette terre
ou autre part
même si cette autre part n’existe pas
ou même s’il est dans le noir.
Croire sans s’en apercevoir c’est aussi vivre sans en mourir.
C’est régurgiter l’étoile
jusqu’à se faire vomir
pour suivre le chacal
qui s’en va frémir de plaisir
dans son antre, son empire.
Accouchons nos idéaux tôt ce matin sur la place de l’église.
Transformons le sanctuaire
en aire qui s’avise
d’édifier les surprises
dans la réalisation des désirs.
N’ayons pas peur des mots
et de la poésie,
Courrons à la peinture,
Osons la sculpture,
l’âme dans une photo,
son passé dans le projo
et le tout à son génie.
l’âme dans une photo,
son passé dans le projo
et le tout à son génie.
…Quand les hommes se découvrent
c’est tout l’univers qu’ils savourent…
ANS, "Appartement", décembre 2002
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