• -        Et si le remède se passait de contraintes envenimées d’esprit érudit sur une planche de WC à repasser ? Et si sur les tourbières de la pensée s’acheminaient de petits chapelets en prière pour brûler le feu du passionné dans un étang de misère avortée ? Et si en cadence, sur une danse de pot de fleur, les arabesques se découvraient, sous leurs tonnes de petits gestes, le grotesque embonpoint d’une chaste désuète jouant du pipeau assise sur un rocher en train de scruter une mer déchaînée ? Et si pour se régénérer l’être n’avait besoin que d’une tasse de thé miaulée aux spasmes cataractant les impasses d’une nuit de fiel passée dans les allées de Sodome, sur l’entre 2 îles nommées, Charibde & Scylla ? Et si, et non, et sinon pourquoi imaginer les trombes de salopes diluviennes empester, comme empeste le choléra à l’apogée de toute société…

    La peste, Monsieur, oui la peste et le choléra, comme un Camus, après l’Artaud, pour nous rendre à l’évidence d’une nuit remplie de pu à devoir absoudre au nitrate de soude. Nous en arrivons, là, quand le b.a.ba exalte ses fruits rancis et le partage à l’unisson d’un équilibre créateur. Chercher la balance intérieure, se laisser voguer au vague à l’âme de l’espérance dans une goélette pour méfiance toute entendue afin de se laisser tendre, comme un arc, une flèche dressée dans le méandre d’une existence. L’existence, derechef, induit à outrance, les transes d’une cadence qui se cherche un rythme, une tangente. Et nous la trouverons, mon Cher Monsieur, si ce n’est dans notre froc, elle fera ploc-ploc comme des grenouilles surgissant du ciel et s’écrasant au sol. Elles écriront une nouvelle partition, et tout redeviendra comme avant, comme après, comme maintenant…

     

    7 JUILLET 2014


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  • -        Au moins tu auras essayé, plus que tout, plus que rien, à t’assoir sur les racines endémiques de ton être sismique. Il t’aura trépassé, une fois n’est pas coutume, dans les travées de ta pensée : ta parole a dépassé tes actes, et tes actes sont restés bien mornes. Oubliés dans des vapeurs de tristesse, ils se sont emmitouflés dans un instinct trop rebelle, à vouloir se laisser protéger par une parole, à sens, unidirectionnel. Une parole qui défait avant de se dire, une parole qui rejette pour le pire, une parole qui protège de souffrir. Et puis quoi la parole, elle est dite, et l’acte est tu. Tué dans l’œuf de la parole, il ne resplendira plus. Tuméfié sur l’onde du silence cuisant la parole, il ne frétillera plus. Attardé par son égocentrisme puritain, il ne réfléchira plus la lumière de sa plongée dans l’être attendu. Il s’éteint, comme toi tu te tais. Comme toi, tu t’obliges à te taire. Comme toi, tu t’es tu… et à jamais. Tu n’avais pas le choix.

     

           LE 01/07/2014


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  • -                                   EN COMPAGNIE DE CECILE

     

            Pis-aller de toutes ténébreuses sentences

    Ammoniac démonique qui respire son air maniaque

    Pestilence qui empeste dans l’univers d’une crevette

    Je suis de ton essence je m’inspire d’indécence

     

    Havre de paix ou havre de guerre

    Celui qui dira, celui qui entendra

    Je dirai parce que nous combattons

    Pour celui ce que nous entendons

    Pour celui qui nous tiendra.

     

    Grâce !! Aux cigognes… Malotrue maladroite

    De l’artefact qui s’enterre dans une misère

    Décontenancée !

    Nous sommes comme nous sommes

    Des électrons libres

    Dans un océan de planctons.

     

    Ici haut, ici proche, ici lointain, nous savons ce que nous voulons.

    L’exil ? La proximité ? La bitation ? L’habitation ? J

    Proche de ce que nous savons, nous nous en éloignons.

    Proche de ce qu’on peut connaître,

    Nous Nous défendons, parce que nous avons peur d’en connaître

    Les véritables souffrances.

    Parce que nous ne voulons en connaître les véritables douleurs

    Proche de nos êtres, êtres…

     

    Tombeau des enténébrés dans les ténèbres sans avoué

    Illusions sans aparté qui nous confère sa prison

    Comme une entité « sortilège » dans les confins de sa maison

    Dans un laisser-aller qui se laisse, serein, trépaner.

     

    Nous tiendrons toujours, ou plutôt nous

    Nous maintiendrons toujours.

    Peur, toujours, de ce nous vivons.

    Peur de vouloir comparaître notre

    Peur.

     

    3 - ……………2 – 333 – 444 – 1111 0000

    …………6 – 2000 – 000 … ____ _ _ __

     

    Limitation de vitesse, limitation de tristesse,

    Limitation de résistance.

    Limitation de refus.

    Debout, assis, coucher…

    Nous devons progresser,

    Sur ce que nous sent bons

    Vouloir être.

    D’hier, ni demain,

    Tu le sois,

    Qu’importe, tu as droit de toi-même.

     

    28/06/2014


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  • -        Un irréductible ennui qui me transgresse

    Une vision d’infini dans ton sein obsolète

    Une accalmie qui défriche mes histoires secrètes

    Quand je lèche sur un va-et-vient tes désirs perpèt’

     

    Nous étions comme deux aimants

    À ne pas nous sentir

    Nous arrivions à la limite

    D’une sonorité

    Quand bien de mal en pis

    Nous nous acclamions

    À ne respirer que l’illusion

    Qui nous avait désappris

     

    Nous attendions sereins les affres de l’absence

    Dans une baignoire puritaine comme seul ascenseur

    À proclamer que le chemin devait encore nous faire peur

    Dans un parvis sans destin

    Et sans heurts.

     

    Bien du mal m’en a voulu d’entendre cette clameur

    Forclose à l’abri de tant de parterre de fleur

    Une hirondelle a gémi je ne sais pour quelle peur

    Ses alizés de trombone engloutis aux prismes de mes torpeurs

     

     

    27/06/2014


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  • Une propension aigüe à nous engueuler, comme une petite musique sur une portée de contrebasses qui baille à l’aurore d’une symphonie crépusculaire. Et plus je m’assèche à essayer de te parler, et plus je bois à l’orée d’un puits sans fond que je n’oublie pas. La chance de cette déveine est d’apprivoiser les tensions qui règnent à l’horizon de mes émotions. Je parsème le sang de mes veines et j’en récolte l’insipide vin qui m’affole dans les alvéoles de mes besoins. Et je n’ai besoin de rien. En écoutant le vent souffler au travers des orifices de ma tête, je chante plusieurs refrains, j’enchante mes couplets qui se repaissent des nourritures terrestres que je me bâtis afin d’atteindre un but. Un échafaudage de petits buts inscrits, même dans les moments des plus grands égarements, m’apporte même le plus petits des plus petits enseignements. Je ne suis pas ici pour rien. J’interagis dans différents univers, toujours le même j’avance dans une espèce de rivière parsemée de rizières où je me défends comme je l’entends, parfois c’est vrai, en attaquant. Parce que personne ne peut ne se sentir jamais attaqué, j’aime à m’entendre maugréer, quelque fois, quelques spasmes de mes enténébrés. Je provoque, disait un pote poète, à l’Amour et à l’Insurrection, et pourtant en notre ère, il n’y a d’affaire que dans le bien-être confortable de la communication psychologisante. Avant il existait une table que l’on nommait torture, aujourd’hui nous avons une autre table que l’on nomme confort. Néanmoins, le confort est fort con, Monsieur, la communication psychologisante amène à transformer l’homme grégaire capitaliste en mouton du Néolibéralisme. C’est toujours le loup qui a le droit de se travestir en mouton, rarement le mouton qui se donne le droit de se transformer en loup. Avant il fallait travailler et il ne le faisait pas assez, le mouton, maintenant que le mouton a lutté pour avoir le droit de moins en moins avoir besoin de travailler, il lui faut chercher du travail de plus en plus quand il y en a de moins en moins, et il ne le fait toujours pas assez… Faudrait qu’on m’explique pourquoi il ne faudrait pas recommencer à  … Olà attention à ce que vous allez dire! Aujourd’hui on a  la communication psychologisante, Monsieur, tout comme hier on avait la religion, vous savez, là, le truc, l’opium, qui vous dit comment, il faut se conduire, vous savez, cette irraisonnable raison qui vous pousse à restreindre vos instincts et à vous faire confortablement attablé à la baignoire de l’hygiénisme, mental, social et corporel… dictant toujours de nouvelles, lois,  pour être des êtres fraternels… en société… dans notre société… Ah bon, dans ces conditions, moi, Monsieur, je préfère ma rivière et une propension aigüe à nous engueuler, elle et moi, contre la vôtre… (..."comme des chiens quand ils sentent la compagnie, ils posent leur os et se décolliérisent"...)


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