• -       Je ne suis pas patriote pour la coupe du monde. Seulement par ce dégoût insoutenable aujourd’hui de ce sport que j’ai tant aimé dans mon adolescence, terminée je dois dire y’a à peine quelques années, 2 tout au plus et encore… j’aurais dû m’en dégoûter plus tôt, je crois, si j’avais été plus fier de mon émoi à savoir que le fric et ses aléas représentaient le pire déséquilibre qui soient. Moi je ne suis pas patriote auprès de la Fifa, trop capitaliste à mon gout, il n’y a pas de gêne à vouloir faire du système social belge, un modèle…

            

                 14 JUIN 2014

     

    (par un pote à Gaëtan Sortet)


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  • -          Comme dans une transcendance, un soupçon insoupçonné, une drôle de petite mérule qui dit à son avoué : « Mais que faites-vous donc de vos journées ? » Il y avait des doutes, des insomnies, des stucs à l’infini, une envie d’érosion… et puis tu m’as pris… dans le tourbillon de mon appétit, j’allais, brinquebalant, dans les allées mon esprit, m’agenouiller à l’accoudoir du bien-appris qui s’exorcisait tout seul, à l’abri, dans une sorte de temple des désappris de bon sens,, comme dans une orgie, où pour s’étendre, on entend gémir les assoupis, des tangentes, à prendre sur l’autoroute qui dérange, les apartés en tout genre, qui démangent, les démences de ceux qui pensent ne pas devoir utiliser leur chance, dans la mécréance qui  elle aussi s’abat, novice, sur la tempérance à faire croire que l’érudite niche dans leur chambre…

    -         Et c’était encore pour psalmodier les errances, les irritations de l’entrejambe, quand, dans l’apoplexie d’une orange à offrir au prisonnier, l’orge de faïence transpire sa volupté. Et si maintenant, pour une accalmie, s’élevait le parfum d’une douce diatribe, à la senteur d’une veuve toute décomposée, dans son tombeau d’insouciance, à sucer l’ultime étrange de son filleul apparenté, est-ce que de veuve, elle deviendrait veule ?... rien n’est moins sûr, les abats se transposent dans l’unique aura d’une ménopause qui aspire, dans l’illusion de sa désagrégation, les spasmes de l’angoisse de vivre dans une prison. Et pourtant, je me la cherche cette prison secrète, celle qui ne serait faite que pour moi, pour me donner l’illusion de la liberté, choisie parmi toutes les rémissions, dans un abandon où ne se trouveraient pas le pognon et ses assistés…

     

                      14 JUIN 2014

     

     

    14

     

     

     


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  • -        Aujourd’hui ma fille fête ses 2 ans et demi. Ça passe vite, elle devient grande. Quand je pense que ça fait aussi pratiquement 2 ans que je m’occupe tout seul de ce bébé, à mi-temps, je ne suis pas peu fier de la voir si épanouie. De la patience, oui, elle m’a enseigné la patience cette petite… A prendre conscience et confiance en mon esprit d’organisation… A gérer les situations d’urgence avec une telle aisance que je n'en ai plus souvenance…

     

     

            13 JUIN 2014


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    Comme une brise sur le cœur, un matin à l’orée du fleuve

    Dans la nuit où torpillent des incendies, le soleil et sa lie

    À minuit sous le tonnerre de l’ennui, un esprit s’intensifie

    Et s’éteint, musique d’hirondelles qui crépit en chemin.

     

                    Les Dieux ont tonné plus d’une foi, la nuit dernière

    Jusqu’à l’aurore du lendemain, sa toute première

    Aventurière nichée dans un décolleté de misère

    Où plissait son Job et se mouchait la jarretière.

     

    Comme un indice qui s’ébruite entre les fesses de la colique

    Une illusion, un pli, et la sècheresse s’oublie,

    Elle oblique dans les contrées où l’infini ça me nuit (s’amenuise)

    Une crécelle bat sa paupière et pétrit la molle trique.

     

                    L’arme de soie et de faïence a beau être accrochée à la cheminée

    Le salon parental n’en est pas moins le fléau de l’innomé

    L’amour dans la cuisine et la haine dans la bouche

    L’égout à perdre haleine, nous voilà tous dans une souche.

     

    Et il ne reste que l’autruche,

    L’astuce de celui

    Qui se dépeint peinture de l’abstrait

    Invisible concret

    Un désuet parchemin des tourments du lointain

    Le pain de mie collé comme un boulet

    Qu’il traînera toute sa vie.

     

    02/03/09

     

     

     

     

     


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  • la souffrance de ma transparence s'exhale dans les confins infinis

    ma transhumance piaffe d'impatience devant tant de vitupérence

    quand derrière la manière se cache l'oirflamme de ma misère

    le sang roucoule et je m'agenouille empli de la trouillle du couillon

     

    faire des choix, choisir aux abois

    l'idiome d'une castration dans la rédemption d'un abandon

    ce serait comme croire en l'illusion d'une malnutrition roborative

    la croyance dans l'érosion d'une rose enclin à sa reproduction...

     

     

    06 - 09 - 11


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