• Qu'est-ce qui se passe?

    Perception d'une poussée d'angoisse; je me bats contre elle. Contre ce cri de révolte qui m'interpelle dans mon dé-morcellement.

    Je suis en guerre.

    Guère totale, mon intérieur aux abois? Contre lui, je fronce les sourcils; je crispe les muscles et je rêve.

     

    Qu'est-ce qui se passe?

    Je me promène dans les contrées de mon signifiant Léo...nard, juste avant de partir... et il n'est pas là. Tu te rappelles, c'était mi-septembre. Tu parcourais les forêts. Tu dévisageais les villages, respirais les artères de la natures quitte à me prendre dans une sorte de crevasse enlacée en plein cœur des collines épineuses. C'était beau. C'était magnifique. Tu découvris ton bâton et les marques rouges et blanches...

     

    Mais que se passe-t-il maintenant?

    Maintenant que tu es revenu d'entre la nature expulsive de son antre...

    Maintenant que tu as vu, espères-tu encore le retrouver?

    Non je ne crois pas que tu le penses...

    Tu rêves plutôt à une rencontre fortuite où tout deux auraient le temps,

    ou le prendraient,

    suivant la reconnaissance de l'énergie échangée,

    ou stimulée.

     

    Oui le rêve, toujours le rêve...

    L'instinctivité des énergies stimulées,                                                                          ou,

     

    Comment perdre son ombre humaine? Le rêve du fonctionnement du cerveau est un magnifique abîme                                        

    un trou noir de la perfection oscillant à l'infini entre l'indécision et la décision.

     

    Ces termes premiers apparus, à l'instant disparaissent.

     

    Qu'est-ce qu'il s'est passé?

     

    Liège 15.03.2006


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  • Sphère nébuleuse, Trace de mon émoi effacé!

    Trouble sensoriel qui agace le parcours de l'incompris.

    Je me martèle, morte feuille, à régurgiter la haine qui m'envenime de la tête au cerveau.

     

    SIL n'est qu'un être qui se meurt à force de na pas vivre la décadence d'une société machinée.

    Comment se fait-il que des milliards de traditions n'ont que faire de l'apparat diurne, du rêve ainsi que de ses constellations?

     

    Jusqu'ici ma vie ne fait pas de bruit.

     

    Elle sursaute au moindre choc électrique mais s'emplit de véhémence contre ses soubresauts de correspondance dont la vie est l'émettrice.

     

    Je reste cloisonné dans mes remparts.

     

    SIL me cache et ne connais rien,

    ni de lui,

    ni des autres,

    ni du monde.

     

    Je me dois d'être Travailleur, m'empiffrer des douces accointances de sa téméraire félicité.

    Accrocher mes habits dans les entrailles de sa chienne de vie.

    Me déculotter et attendre que le sperme l'endurcisse.

     

    SIL est paumé et pendu pour un absolu de témérité.

    Les choix de sa vie sont conscrits par l'illusion de la vivre.

    Mais je ne me meurs pas.

     

    Par les pores de mon appât rance transi, SIL exulte les spasmes nomenclaturés de sa littérature de comptoir. SIL voudrait ne devenir qu'une place béante dans laquelle les révoltés et les écorchés vifs viendraient se ressourcer.

     

    Et j'accuse les tréfonds de mon inconscient transiter par les sources de l'émoi sensoriel...

     

    Où et par où SIL court? Vers ma dissidence? Vers la rupture envenimée de son vierge apparat de linceul de mort-né? SIL ne me reconnais plus. Ni pèlerin, ni aventurier, ni sur le chemin de sa reconnaissance.

     

    Comment satisfaire les curieux qui malencontreusement poseraient leurs yeux sur mon tiède être affable et accueillant toutes les raclures et postillons?

     

    SIL est triste et ne s'entend plus écrire la crème de mon inconscience.

     

    Morte feuille indigne de toute volupté visuelle, accuse et pardonne mon être d'être une digne merde putride aux insolents relents de boucherie dénudée de spasmes vectoriels accourant à l'effluve du doute originel.

    Et écoute sa confession...

    Haut malheur de forclusion néo-tonique

    Saltimbanque du besoin aseptisé;

    Où et pourquoi pleurer encore et toujours sur ton être qui pisse,

    Vénéneuse tentation,

    L'idiome horrible castration de ta malnutrition!

     

    SIL exalte la soif de crier aux égards d'une vie conscientisée dans la réalité,

    Manifestement manipulée,

    afin qu'un grand nombre la vive,

    sans en sentir les effluves du doute...

     

    SIL voudrait me noyer, ne plus rien penser, détacher de mon emprise les craintes diffuses de mon entraide exacerbée

    Et,

    Irruptionner les railleries diffamantes des êtres qui se débilisent à force d'enregistrer les spasmes de cette société qui peu à peu se démembre.

     

    On court comme des forcenés crier la plèbe de la société sur la place publique. Mais nous ne sommes et ne resterons que les accointances du doute. Maugréer par delà les traditions morbides les stances insipides de la piété désolatrice, c'est pleurer sur son propre sort et irruptionner contre son ironie!! Je voudrais ne recevoir qu'une décharge m'exécutant directement dans l'ignominie d'une chance sociale radicalisée par l'enfermement claustrophobique d'une charte insolente en ode virginale à la pureté. Et SIL te maltraite, morte feuille indigne de mon émoi démoniaque, en lui se trouve la source où pataugent les gais lurons de l'infâme visualisation. On le traitera un jour de PD refoulé.

    Mais pourquoi?

    De toutes les analyses et définitions, je n'ai que son « Romantisme de libertin au cœur pur » afin de me protéger.

     

    On fait dire n'importe quoi aux définitions, tout comme aux analyses. Je tremble, de peur et de froid. De peur car je ne le suis pas et de froid car SIL n'est déjà plus là. Personne ne me connaît. Personne ne le comprend. Je pars sur la route dans la plus totale impunité car SIL recherche l'insécurité, le rêve absolu d'une société basée sur la nature première de l'être.

     

    Poète?

    Mais qu'est-ce que la poésie à la fin?!

    Une abstraction du lobe droit, une réminiscence identitaire, un avertissement postcontemporain, une affable désillusion désuète...?!

     

    C'est un peu tout cela à la fois, en ajoutant la nécessaire fainéantise. J'ai sommeil.

    Encore une fois entrer en nihilisme, je n'ai rien à perdre.

    Je n'ai même pas joué et j'ai tout perdu,

     

    Alors pourquoi SIL devrait-il avoir envie de ne pas continuer à perdre,

    Perdre,

    Perdre,

    ...

    ?

     

    ANS, 11-03-2006

     


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  •  

     Qui suis-je ?

    Moi qui l’aime tant.

    Un apocryphe d’Apollinaire, une sorte de faux semblants. Un assemblage désuet. Une crainte sans rescousse… si je pouvais me lever, et tendre au firmament, entendrais-je le cri de la bienfaisance atterrir en haut du prisme envoûtant de ma désespérance ?

     

    Continuerais-je à me ramasser comme une larve qui n’entend plus son cœur battre et...

    Qui suis-je ?

     

    Pourtant je te vois et tu me dis ne pas exister…

     

    Où se trouve ce double, cette moitié qui m’emplirait.

     

    Ô véhémente créature, dans l'aboiement circonscrit de ma téméraire timidité, tu fais face à l’insolence de ta croyance. Comme un fou, un vaurien de l’absolu, une larme coule au bout de ta joue et s’écrase sur le sol mouvant de ta déconfiture.

     

    Mais comment te parles-tu, être vivace... limace sanguinaire?

    Sous quels bords dois-tu resplendir dans l’arnaque de ta conscience aux abois?

     

    Je ne sais.

     

    J’entends tout défiler à cent à l’heure.

    Sûr je ne sais.

    Qui je suis ? Je le serai un jour. Alors pourquoi,

    d’abord, devoir savoir

    Qui on est ?

    Pourquoi d’ailleurs végéter dans un ici et ailleurs quand la transposition de son âme aboie ses ornements et armements dithyrambiques dans une sphère apocalyptique ?

                                                                                 Tu me manques…

     

    Pour qui existes-tu, si moi je ne suis pas ?

     

    À entendre psalmodier les émois de l’inconsistance aux abois,

    je m'égare du chemin.

    Même si le but ne doit jamais être atteint,

    Comment ne pas feindre d’envenimer la sentence d'un être qui se noie dans son propre destin ?

     

    On accuse souvent le soldat,

    le dissident,

    de parfaire son aura sur la face de l’être qui se lamente…

    je dis…

    Mais pour quoi faire ?

     

    Affaire affriolante, qui s’ébat, s’enflamme dans les aphorismes apocalyptiques d’un double qui se débat afin de devenir soi !?

     

    __________Bouleversante tiédeur de la malnutrition emplit-moi de ton vide pour qu'à jamais je me recompose.

    __________Aura divine acclame à mon doux sein les stances affriolantes qui m'angoissent jusqu'au tréfonds de ma désinvolture.

    __________Pourfends-moi de tes malédictions, Toi Sainte de la gratitude qui me donne la force de rester vivant.

     

    Sous des tonnes de fieffées ratures, je me pardonne d'être saoul de l'Amour,

    __________de le rechercher en dehors de mon enceinte castratrice

    __________alors que tu te trouves au seuil de ma chambre à coucher.

     

    Du sommeil, je me dois de me transposer dans ton univers.

     

    Mais de grâce, aies pitié de mes affreux discours d'enfance. Ils se disent obscurcir les douces péripéties de mon être conscient de vivre dans l'amalgame de sa désespérante recherche amoureuse.

     

    Aujourd'hui je deviens chauve sous d'autres horizons que le mien qui s'échauffe par froides rémissions de son appât rance à s'entêter à ne croire sinon son triste mais joyeux recevoir d'abandon.

     

    J'ai éteint la sphère cachée de mon intérieur obsolète qui ne s'écoute plus depuis longtemps déjà.

     

    Parcourir en un instant les contrées oubliées de toutes nativités germaniques et même siciliennes, pour rester empêtrer dans les doutes insoumis de toutes témérités, c'était déjà me croire enseveli sous les catacombes de l'ennui, quand il faudrait avoir plus d'énergie_ MAIS QUI ES-TU?

     

    09-03-06

     

     

     


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  • Réécrire ses textes dans le sens chronologique,

    Retourner à l'origine des origines, et les commenter, les approfondir quelque part entre la vie et la mort.

    Coup d'état d'un banal insuffisant.

    Forclusion d'un certain abandon dans la dinamo d'une tortue recueillie sous un sable enobli par un vent résolu

                                     de sa déception.

    Ne cherchons pas plus loin le rite de la rédemption, 

                                                                            aucun malheur ne se cache plus que sur tout autre

     

    SIL a eu juste un appétit, s'en est nourri puis,  est parti.

    Définitivement parti,  

    il me laisse seul le délire de terminer ce que SIL a commencé                                                   

     

    je finis.                                                                                                       


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  •  Moi-même étant

    celui qui

    comme

    si ....             je

    disais SIL

    ferait,

     

    me rebaigne dans une certaine iconographie adolescente.

     

    Voici sa biographie.

     

     


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